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Le retour de Laurent Blanc en Ligue 1

Six ans après avoir quitté le Paris-Saint-Germain, Laurent Blanc fait son grand retour en Ligue 1, sur le banc de l’Olympique Lyonnais. Le “Président”, comme on le surnommait durant sa carrière de joueur, succède à Peter Bosz, remercié après 1 an passé sur le banc des Gones.

Laurent Blanc lors de sa conférence de presse de présentation

BLANC HEUREUX DE RETROUVER LA LIGUE 1

L’ancien champion du monde 1998 est apparu tout sourire en conférence de presse aux côtés de son président, Jean-Michel Aulas. Ce dernier, très heureux d’accueillir son nouvel entraîneur : “Je suis heureux aujourd’hui. J’ai toujours rêvé d’avoir Laurent Blanc comme entraîneur de l’OL”. Le néo entraîneur lyonnais n’a pas caché son plaisir de retrouver un banc en Ligue 1 après 6 ans loin de l’hexagone sur le plan professionnel. Pour autant, loin des yeux mais près du coeur comme l’évoque l’expression célèbre, l’ancien coach du PSG est revenu sur sa longue période loin des pelouses françaises : “Le temps fut parfois long (…) Même si je ne n’étais pas en poste, je ne me suis pas tenu très éloigné du football. Je peux vous certifier que j’ai vu beaucoup de matches. Le football évolue, il y a une tendance sur les évolutions des systèmes notamment. J’ai vu jouer Lens, qui joue très bien notamment. Mais ma vision du football n’a pas changé d’un iota”.

Une vision du football toujours aussi clair d’après ses dires, et une véritable envie d’exercer à nouveau son métier sur le sol français. Malgré 6 d’absences et peut-être le sentiment d’avoir été oublié, le Cévenol ne souhaite pas parler de revanche : “Ce sport-là, je l’ai dans les tripes. Mais le temps passe, on vous oublie. Mais l’OL ne m’a pas oublié et je suis content de répondre positivement à leurs sollicitations. Je suis content de revenir sur un banc, qui plus est à l’OL. Revanchard de quoi ? Tout ce qui m’est arrivé, je l’assume. […] Dans les deux ans qui ont suivi Paris, j’ai eu des propositions. Je n’étais pas prêt pour repartir. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas de parler du passé. J’ai la chance d’exercer mon métier, il n’a pas fondamentalement changé”.